(Français) Un Beau Jour...
(Français) “C’était la nuit de mes vingt… mmmm… trente huit ans (hum), en mars 2015.
La fête venait de se terminer. Les invités étaient partis, il restait des bouts de déguisement deci-delà, le parquet collait un peu, la soupe à l’oignon avait refroidi, on était contents, c’était une belle fête.
Il m’a dit “Tu as bien aimé mes cadeaux ?”
J’ai répondu “Euh, et beh en fait, comme j’ai tout ouvert en même temps, et que tout le monde applaudissait fort en faisant les andouilles, je ne suis pas sûre sûre de ce que tu m’as offert…”
Il a énuméré, j’ai tout ponctué par “OH OUI SUPER”, et il a ajouté : “Et il en reste un, que je ne t’ai pas donné.”
“Ah bah bravo, et comment je fais pour te dire que c’est super ?”
Caressée par l’ivresse de la fin de nuit, je l’ai regardé me tendre une toute petite boite. Je l’ai ouverte, et dedans, une bague, en argent, avec une jolie pierre verte.
“Oh comme elle est belle !!!” m’exclamais-je avec trois points d’exclamation.
“Regarde mieux”, a-t-il dit d’un air tranquille.
Dans le couvercle de la boite, mon prénom, suivi de mon futur nom de famille, avec un point d’interrogation.
Pause. Compréhension. Larmes, effusion, bras autour de son cou ! (il faut dire que ce sujet avait été abordé et balayé moult fois pour de très bonnes raison, j’avais abandonné l’idée, qu’un jour, je sois madame lui.)
“Mais… mais, tu as changé d’avis ?”
“Oh, depuis longtemps, mais je ne voulais pas que tu te dises que j’avais capitulé.” (avec un sourire dans la voix, il est fort en sourire dans la voix).
On a pris un bain, et je n’ai eu d’yeux que pour mon doigt.”
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(Français) L'organisation
(Français) “J’ai commencé à chercher des trucs dès le lendemain matin. :D
Donc en gros, pour le temps passé : du 29 mars 2015 au 11 juin 2016. J’ai fait des tableaux excel, en ligne, pour pouvoir les consulter de partout.
Au fur et à mesure, thème après thème, selon les humeurs. Y’a des sujets moins exaltants que d’autres (c’est plus rigolo de choisir des chaussures, que de compter le nombre de nappes qu’il va falloir trouver).J’ai fait le site internet qui récapitulait toutes les infos pratiques, une copine a fait les faire-part qui dirigeaient vers le-dit site.
On a beaucoup bricolé de choses nous-mêmes. Ça fait partie du temps à prévoir.
J’ai fait des confitures pour le petit-déjeuner du lendemain, du pâté, des rillettes pour l’apéro. On a fabriqué le stand de tatouages, les dessins ont été faits par des amis (je travaille dans la bande dessinée <3), on a bricolé le photobooth aussi.
On a fait faire des bâches avec des trous pour la tête, comme dans les vieux cirques. Mis bout à bout, c’est du temps, mais ça vaut teeeeellement la peine !Et des listes, des budgets, des idées.
Les conseils avisés des déjà mariés, c’est utile. Ça permet de ne pas oublier certaines choses, comme par exemple, de prévoir des salières, ou du café.” -
(Français) Le budget
(Français) “J’ai essayé tout du long de noter mes dépenses.
Concilier l’économie et les priorités, c’est compliqué.
Nous étions nombreux (environ 240).
En gros, salle + traiteur + chapiteau : 7500 euros.
Mais attention, nous avions pris des étudiants pour faire le service, ce n’était pas un diner assis, mais un cochon grillé / méchoui.Nous avons choisi un blanc et un gris pétillants, plutôt que du champagne, les 96 bouteilles nous ont coutées 740 euros. (c’était formidablement délicieux).
Nous n’avons pas dépensé tant que ça pour nos habits (600 euros pour nous deux), je pense que c’était à peu près la même somme pour nos alliances.
Et ensuite, c’est la déco, et dépenses éparpillées au fil du temps, plus difficile à identifier.On voulait une fête où on se sente bien. Avec des surprises, bien manger, sans chichi, boire à volonté. “
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(Français) Le lieu de rêve
(Français) “Ca a été une belle aventure !
Nous avons dans un premier temps établi la liste des invités. C’était le paramètre numéro 1 pour commencer cette recherche de la plus haute importance.Sans le “où”, il n’y avait pas de “quand”, sans le “quand””, il n’y avait pas de “oui”. C’était donc très important.
J’ai entamé mes fouilles sur internet, j’ai installé des tonnes d’applications sur mon téléphone. Il y a avait des critères incontournables pour nous. Pas de traiteur imposé, une grande capacité d’accueil, des logements sur place ou à proximité, faire la fête toute la nuit, et prolonger le lendemain, et pas loin d’Etampes.On a éliminé beaucoup de lieux quand ils ne rentraient pas dans les critères.
Première option qui me faisait rêver : un vrai chapiteau de cirque. L’absence de terrain d’accueil pour la bête m’a fait renoncer à l’idée. Et surtout, la multiplication des coûts a été un peu rédhibitoire (plancher en sus, toilettes portatives, barnum en rab pour le matériel de cuisine, etc).
Finalement, comme on dit en anglais, on a short listé à deux endroits. Qu’on a visité dans la même journée.
Premier endroit, un joli château, très pratique, jardin fou, grande pièce à l’étage, monte plat, chambre froide, etc. Nous étions presque décidé, mais nous sommes arrivés au Château d’Arnouville.
Un grand grillage un peu inquiétant et magnifique, une pelouse en forme de coeur qui amène à l’escalier de l’entrée.
Un monsieur nous accueille, très élégant et nous entamons la visite.
La pièce principale est grande, carrelée de marbre noir et blanc, la pelouse derrière est infinie, bordée par une forêt très belle. Il y a des chambres, un peu dortoir, dans les étages. L’endroit est un peu arrêté dans le temps, on a tout de suite su que c’était parfait.
Pas de chambre froide, mais une grande cuisine, des grosses gamelles. Le seul bémol, pas de lave-vaisselle, et deux frigos pas très grands. Mais oh well !
On a convenu de la date avec le monsieur, le 11 juin, nous nous marierons.Il a ensuite fallu partir à la chasse aux barnums, car nous voulions conserver la salle pour la danse et les concerts. C’est là que j’ai trouvé un chapiteau à louer, rouge et jaune, parfait, pour mettre sur la pelouse, derrière le château, avec un barnum assorti, lui aussi très joli.”
(Français) La photographe
(Français) Chloé Vollmer-Lo est basée à Paris et à Quimper mais travaille partout où on l’appelle. Portrait, reportage… L’important, ce sont les gens et leur histoire. Persuadée que la clé d’une belle image est l’empathie et la confiance, elle tient à créer un vrai lien avec les mariés.
Vivante et contemplative, discrète et enthousiaste, elle voit le monde tout en contraste. Elle voue aussi une passion aux dinosaures, à la BD, aux fumigènes et aux nouilles instantanées.
(Français) La liste
(Français) Le lieu : le Chateau d’Arnouville à Gommerville
La marié : robe Lindy Bop (broderies faites par ma belle soeur), la robe de la mairie “La France” en Floride, chaussures Irregular Choice
Le marié : chaussures DNA Groove
Le traiteur : Traiteur Authentique (Méchoui, et cochon de lait)
La photographe : Chloé Vollmer-Lo
Les fleurs : Tiphaine
Le chapiteau : CHAP’CO
Les bâches à trou façon cirque : Imprimerie DEFICOM
(Français) Les conseils de la mariée
(Français) 1 – Il ne faut jamais s’agacer. Un mariage, c’est rigolo à organiser.
2 – Faire des tableaux excel un peu partout, ça permet de bien savoir où en est, et de ne pas dépenser inconsidérément en trainant sur internet.
3 – Déléguer gentiment les trucs les moins marrants.