(Français) Lydie & Pierre : des idées pour un mariage champêtre en PACA

(Français) Un beau jour au Château Rochebelle

(Français) “Je garde un souvenir incroyable du 23 septembre 2016, le jour où Pierre a demandé ma main… C’était magique..!

Nous devions partir pour un weekend le vendredi soir après le travail en avion, de Bruxelles où nous vivons, à Sanary/mer (près de Marseille) d’où je viens pour célébrer mes trente ans le samedi avec toute ma Famille.

Nous sommes vendredi, il est 11h30, je travaille dans un hôtel 5*, la réceptionniste m’appelle au bureau “Lydie vous pouvez en descendre à la réception, il y a un journaliste qui veut voir un responsable en urgence”. J’enfile ma veste de tailleur et descends rapidement un peu inquiète pour voir ce qu’il se passe…

Et là, au milieu du lobby de l’hôtel, Pierre avec ma valise (que j’avais préparé la veille pour le weekend)… tout le monde nous regarde. Je me dis instantanément “Lydie ne te fais pas de film, ne te fais pas de film!” Évidemment j’espérais que cette surprise annonçait le grand jour, dont je rêve depuis plusieurs mois, mais Pierre ne m’ayant pas encore fait “mon cadeau” pour mes 30 ans dont le jour est juste passé, je me dis que c’est ma surprise d’anniversaire et que je ne dois pas trop m’emballer pour une demande.

Je m’approche de lui toute intimidée, je le sens ému aussi, il me tend ma valise sous les yeux de mes collègues et des clients de l’hôtel « va te changer, je t’attends dans la voiture » « mais je m’habille comment, jean basket ? » (ça fait un moment que je veux aller dans un parc d’attraction pour mon anniversaire) «non non, vas mettre une robe ». Et là c’est repartit je me dis “Lydie ne te fais pas de film, ne te fais pas de film…”. Je remonte au bureau avec la valise, je me change en vitesse avec la robe que j’ai prévu pour le repas de famille, mes collègues sont toutes excitées autour de moi… C’est la folie.

Je grimpe dans la voiture, Pierre ne me dit pas où nous allons mais il m’explique qu’il a géré avec une collègue qu’elle se charge de mes rendez-vous de l’après-midi. On ne se parle pas trop, on est stressés tous les deux.

Il se gare devant un parc magnifique dans lequel nous avons l’habitude de courir, une abbaye dont le jardin avec ses arbustes bien taillés et ses rosiers ressemble à celui d’Alice aux Pays des Merveilles.

Il sort un sac à dos du coffre, je suis sceptique, il m’a demandé de mettre une robe pour aller pique-niquer ?

On marche, toujours émus tous les deux, et presque sans se parler, Pierre me prend la main et m’entraine sur un petit banc, en forme de fer à cheval, entouré d’un arbuste qui isole le banc du reste du parc. On s’assoit… Une éclaircie… J’ai le soleil dans les yeux, Pierre prend son sac à dos, il l’ouvre… Mon cœur s’emballe et je me dis encore « Lydie ne te fais pas de film, ne te fais pas de film !».

Et là, il sort de son sac à dos… pas du tout une petite boîte pour une bague de fiançailles mais un vulgaire sac un papier kraft…! Et là je me dis, « et mer**, je me suis fait des films, c’est « juste » un cadeau d’anniversaire ! »

Je suis assez déçue juste avant d’ouvrir le sac… Mais là, je l’ouvre et….. Je comprends tout de suite et je m’effondre en larmes de bonheur ! Pierre me demande « tu comprends… tu comprends … ? » et je réponds « dis le moi, dis le moi ! ». Et là Pierre me demande « Lydie veux tu m’épouser ? » « Ouiiiiii !! » Quel bonheur !

Le sac contenait en fait un petit vase, rempli d’un bouquet de trèfles à quatre feuilles (qu’il a fait pousser à son bureau avec des graines pendant plusieurs semaines). J’ai tout de suite compris ce que ça signifiait, car des années plus tôt au tout début de notre relation, au cours d’une soirée arrosée, j’avais demandé à Pierre quand est ce qu’on se marierait, il m’avait répondu « quand tu trouveras un trèfle à quatre feuilles ». Depuis ce jour, à chaque fois que je me retrouvais dans l’herbe je cherchais ce trèfle mais sans succès !

Pierre m’avait fait une bague avec un trèfle, il me la passe au doigt et sort du sac une demi-bouteille de Champagne avec deux coupes qu’on savoure sous le doux soleil de septembre. Ensuite nous sortons du parc et nous nous rendons à pied dans un superbe restaurant gastronomique au sommet d’un haut building dans un cube en verre avec une merveilleuse vue à 360° sur Bruxelles. C’était un moment délicieux, fabuleux.

Le soir même nous avons bien pris notre avion pour le sud comme prévu et le samedi nous avons célébré mes trente ans avec toute ma famille à qui nous avons annoncé au dessert nos fiançailles, beaucoup d’émotions et de larmes de joie, c’était un pur bonheur de partager notre amour avec toute ma famille ! ”